Les premières démarches pour bien démarrer votre activité en toute sérénité
Ce guide fait suite à la création de votre société avec Contract-Factory : il rassemble les points clés à valider dans les semaines qui suivent, pour transformer votre immatriculation en démarrage opérationnel solide. Car après l’immatriculation, viennent naturellement plusieurs étapes essentielles pour lancer l’activité dans de bonnes conditions : ouvrir un compte bancaire professionnel, choisir un expert-comptable, souscrire les assurances adaptées, mettre à jour les registres obligatoires… Autant de démarches qui, sans être compliquées, demandent d’être bien organisées. L’objectif de cette page est simple : vous aider à y voir plus net dans ces formalités post-immatriculation, à prioriser ce qu’il faut faire dès maintenant, et à savoir vers qui vous tourner pour avancer efficacement.À faire dès maintenant : les 5 bons réflexes post-immatriculation
- Ouvrez (ou finalisez) votre compte bancaire professionnel
- Souscrivez les assurances essentielles
- Choisissez votre expert-comptable
- Mettez à jour et conservez vos registres obligatoires
- Planifiez vos premières échéances fiscales et sociales
Mettez de l’ordre dans vos démarches administratives
L’immatriculation pose les fondations de votre société, mais elle n’en clôt pas la mise en place pour autant. Dans les jours et semaines qui suivent, plusieurs démarches concrètes permettent de sécuriser votre structure et d’éviter les oublis administratifs qui pourraient freiner votre développement.
1. Ouvrez ou finalisez votre compte bancaire professionnel
C’est la première étape pour rendre votre entreprise réellement opérationnelle. Le compte professionnel permet de séparer clairement vos dépenses personnelles et celles de la société, d’encaisser vos paiements clients, et d’assurer la traçabilité de vos opérations financières. Certaines banques exigent un Kbis pour activer le compte : vous pouvez donc désormais le finaliser et débloquer les éventuels fonds déposés lors de la création. Un compte dédié, c’est aussi un réflexe de bonne gestion : il simplifie la tenue de la comptabilité, facilite la lecture de vos flux et renforce la crédibilité de votre entreprise auprès de vos partenaires.2. Organisez et conservez vos documents légaux
Après l’immatriculation, plusieurs documents doivent être tenus à jour et conservés avec soin :- le registre des décisions (obligatoire pour les SAS, SARL, EURL, etc.),
- le registre des mouvements de titres (en cas de cession de parts ou d’actions),
- les procès-verbaux d’assemblées générales et toutes les décisions importantes de gestion.
3. Classez vos justificatifs dès le premier jour
Factures, notes de frais, devis, contrats, reçus : conservez tout. Ces pièces serviront à prouver vos dépenses professionnelles, à calculer la TVA, et à établir votre bilan. L’erreur la plus fréquente ? Attendre plusieurs mois pour trier et transmettre les documents au comptable. Parce qu’on sait que le résultat, ce sont des heures perdues à rechercher les justificatifs manquants et parfois, des montants impossibles à récupérer. Un bon réflexe à avoir est de créer dès maintenant un dossier numérique organisé par mois, avec une règle simple “rien ne se perd, tout s’archive”.Sécurisez votre activité avec les bonnes assurances
Maintenant que votre société est immatriculée, il est temps de penser à la protection de votre activité. Les assurances professionnelles ne sont pas toujours obligatoires, mais elles deviennent vite indispensables dès lors que vous signez vos premiers contrats ou accueillez vos premiers clients. Elles ne servent pas seulement à “couvrir un risque”, mais à préserver la pérennité de votre entreprise et votre responsabilité personnelle en cas d’imprévu.
1. La Responsabilité Civile Professionnelle (RC Pro)
C’est la couverture minimale à laquelle tout entrepreneur devrait souscrire. Elle protège votre société contre les dommages que vous pourriez causer à un client, un partenaire ou un tiers dans le cadre de votre activité. Une erreur de prestation, un retard, un conseil mal interprété… même les métiers les plus “intellectuels” peuvent être concernés. Certaines professions réglementées (bâtiment, santé, droit, conseil) ont d’ailleurs l’obligation légale de disposer d’une RC Pro avant de commencer leur activité. En cas de contrôle ou de litige, l’absence d’assurance peut avoir des conséquences financières importantes : indemnisation du client, frais juridiques, voire suspension d’activité…2. Les autres assurances à envisager
Selon la nature de votre entreprise, d’autres contrats peuvent être utiles :- L’assurance multirisque professionnelle : pour protéger vos locaux, votre matériel, vos stocks ou vos données contre le vol, l’incendie ou les dégâts des eaux par exemple.
- La protection juridique : pour bénéficier d’une assistance en cas de litige commercial ou administratif.
- La prévoyance du dirigeant : un dispositif souvent oublié, mais essentiel pour assurer votre revenu en cas d’arrêt de travail ou d’invalidité.
3. Anticipez dès les premières semaines
Beaucoup d’entrepreneurs attendent “le premier contrat” pour se pencher sur les assurances, pensant que le risque est encore faible. Mais un sinistre ou un litige peut survenir avant même la signature d’un client… Souscrire tôt, c’est non seulement se protéger, mais aussi montrer à vos partenaires que vous êtes un professionnel fiable. Chez Contract-Factory, nous savons que ce type de décision peut sembler complexe quand on débute. C’est pourquoi nous pouvons vous diriger vers des partenaires spécialisés, sélectionnés pour leur expertise auprès des créateurs d’entreprise.Structurez votre gestion financière dès le départ
Une fois votre société immatriculée, les chiffres s’accumulent : factures, paiements, frais, acomptes, TVA… Très vite, tout s’enchaîne. Et c’est souvent à ce moment-là que les dirigeants réalisent que tenir la comptabilité et piloter la trésorerie exigent une méthode et de la rigueur.1. Trouvez votre expert-comptable rapidement
Même avec peu de flux au démarrage, s’entourer d’un expert-comptable vous fera gagner un temps précieux. Il vous aide à mettre en place les bons outils, à suivre vos obligations (déclaration de TVA, CFE, bilan annuel), et surtout à éviter les erreurs qui coûtent cher plus tard. L’expert-comptable, c’est votre garde-fou administratif : il sécurise vos démarches, anticipe les échéances et vous permet de rester concentré sur le développement de votre activité. Bon à savoir : Le comptable qui établira votre premier bilan couvrira toute la période depuis la création de l’entreprise, que vous l’ayez sollicité dès le départ ou neuf mois plus tard. Alors autant en profiter au plus vite pour poser les bases et bénéficier de ses conseils, plutôt que de devoir remettre la main sur vos justificatifs à la dernière minute…2. Séparez strictement vos flux professionnels et personnels
C’est une règle d’or souvent négligée. Même si vous débutez, chaque euro professionnel doit transiter par votre compte dédié à l’entreprise. Non seulement cela facilite le suivi comptable, mais cela évite aussi les confusions en cas de contrôle ou de demande de financement. Ce réflexe simplifie également le travail de votre expert-comptable et permet d’obtenir un bilan clair et lisible dès la première année.3. Établissez un premier budget prévisionnel
Vous n’avez pas besoin d’un tableur complexe pour établir un budget prévisionnel. L’objectif, c’est de visualiser les flux à venir : vos revenus prévisionnels, vos charges fixes (loyer, logiciels, abonnements, impôts), et votre marge de sécurité. Ce prévisionnel vous aidera à mieux piloter vos décisions : quand recruter, quand investir, quand vous rémunérer. Là encore, votre expert-comptable peut vous accompagner dans cette étape et ajuster vos estimations en fonction de votre statut juridique et de votre régime fiscal.4. Automatisez ce que vous pouvez
Dès les premières semaines, mettez en place les bons outils :- un logiciel de facturation conforme,
- un outil de gestion des notes de frais,
- un espace sécurisé pour stocker vos justificatifs et documents comptables.
Anticipez les premières échéances fiscales et sociales
Dès que votre société est immatriculée, le “compte à rebours” commence. Même si votre activité démarre doucement, les obligations fiscales et sociales, elles, s’appliquent immédiatement. Un calendrier maîtrisé évite retards et majorations. Notez dès maintenant vos jalons (TVA, CFE, bilan, AG) : c’est la méthode la plus fiable.1. Les premières échéances clés à connaître
Les délais varient selon votre statut (SAS, SARL, SASU, EURL…), mais certaines étapes sont communes à toutes les structures :- Déclaration de TVA : mensuelle ou trimestrielle, selon le régime choisi.
- Cotisation Foncière des Entreprises (CFE) : due chaque année, dès la deuxième année d’activité.
- Première clôture comptable et bilan : à établir à la fin du premier exercice (souvent 12 mois après l’immatriculation).
- Assemblée Générale (AG) annuelle : obligatoire pour approuver les comptes et affecter le résultat.





